Le low-code est une notion qui a le vent en poupe. L’entreprise américaine de conseil et de recherche, Gartner, estime que d’ici à 2024, 65% des applications seront développées en low-code.
Le low-code est une aubaine pour les “citizen developers” ou “développeurs citoyens” ne connaissant pas de langage de programmation et qui utilisent ce dispositif. En revanche il doit rester encadré et suivi de près par le service informatique.
Qu’est-ce que l’approche low-code ?
Le low-code est une approche visuelle du développement de logiciels.
Le terme low-code signifie en français « peu de code » ou « peu de programmation ».
Le low-code est une approche qui permet d’optimiser et d’accélérer le temps de développement de nouvelles applications nécessaires en entreprise. Elle permet de créer des applications visuellement, à l’aide d’outils qui ont fait leurs preuves.
Cette technologie permet de concevoir des applications avec le moins de programmation possible et donc d’automatiser facilement certaines tâches. Ce type de développement ne requiert pas l’usage d’un langage de programmation. Une certaine expertise est tout de même nécessaire !
Application en low-code vs application en no-code
Comme son nom l’indique, les plateformes low-code ne dispensent pas totalement de la programmation manuelle. Ionos estime à 80% la part de programmation sans code. Les plateformes ne nécessitant aucun code sont appelées des plateformes no-code. Celles-ci ne nécessitent aucune compétence informatique quelle qu’elle soit. Par exemple, une saisie de formulaire ultra simple sans la moindre vérification de donnée pourrait être réalisée avec un outil no-code.
WordPress, un exemple connu d’outil low-code
Vous pensez ne pas connaître et avoir déjà utilisé un outil low-code ? Détrompez-vous ! L’un des plus connus depuis des années n’est autre que le célèbre CMS WordPress. A coup de drag and drop d’éléments tantôt visuels, tantôt textuels, il vous aide à concevoir votre site internet. Grâce à son approche Open Source, il permet aussi aux développeurs d’accéder au code source et de l’adapter en fonction des besoins.
On compte donc deux types d’utilisateurs pour cet outil : les débutants sans formation en programmation et les développeurs.
Prochainement, nous ferons un focus sur Flutter Flow, un outil qui permet de créer des applications en low-code. Cette plateforme a été expérimentée par un de nos développeurs. Dans cet article, il vous livrera son avis, les tenants et aboutissants de l’utilisation de cet outil pour un développeur.
Les atouts de développement d’un outil low-code
- Simplicité d’usage : la plateforme demande peu de formation. Le code source est généré automatiquement
- Gain de temps : sans langage de programmation, l’outil repose sur des interfaces graphiques accessibles. Cette approche favorise le développement d’applications en un temps réduit
- Meilleure productivité des développeurs : grâce au low-code, ils passent la majeure partie de leur temps à concevoir et à produire les fonctions de l’application tout en évitant les tâches répétitives
- Ne pas « réinventer la roue » en homogénisant les briques de développement : une fois que des règles ont été implémentées dans un outil, on peut les réutiliser lors de la création d’un autre outil
Les limites d’un outil low-code
- Manque de personnalisation : les options de personnalisation sont différentes d’un outil à l’autre.
- Droit de propriété : si une application créée sur-mesure par un développeur professionnel devient la propriété de l’entreprise, utiliser une application low-code no-code ne permet pas toujours de détenir les pleins droits sur la solution que l’on aura développée
- Encadrement du service informatique : sa mission est de veiller à ce que les données soient bien sécurisées et pas susceptibles d’être piratées. Si plusieurs applications low-code sont développées, la DSI joue un rôle crucial. Elle doit garder un œil sur les usages et la maintenance des applications
L’avis de Mobizel sur les applications low-code
Il ne faut pas se faire d’illusion, le low-code se base sur un contexte d’utilisation pour diminuer la quantité de code. Il existe de nombreuses applications pour les outils internes et les tableaux de bord. Nous n’avons pas trouvé un “outil magique” permettant de faire tout type d’application avec une grande liberté d’interface.
Plus on a des applications similaires à écrire, plus la plateforme a de l’intérêt.
Prenons une entreprise comme PayFit, l’usage du low-code a permis de soutenir une croissance rapide. Ils ont même été jusqu’à concevoir le “JetLang”, initialement leur propre langage de programmation, qui est progressivement devenu une véritable plateforme low-code. C’est à partir de cet outil qu’ils ont créé le module “Paie” de PayFit, l’interface, les calculs, la génération des documents, etc. Ce type de plateforme leur a permis de réaliser et de déployer rapidement des applications métiers complexes dans chacun des pays en limitant au maximum l’effort de développement.
Aujourd’hui, de nombreuses startups, petites et moyennes entreprises utilisent des plates-formes low-code pour créer des applications internes grand public. Cela aide à réduire le coût de développement, mais il y a quand même un besoin de développeurs ayant des connaissances en programmation et développement.